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Un Hawker Hurricane couvrant le débarquement des troupes sur la plage de Dieppe Beach

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Le matin du 19 Août 1942, une force conjointe de forces alliées, soutenue par les Forces Françaises Libres, la RAF et la Royal Navy, débute les opérations pour attaquer le port de Dieppe, alors sous occupation allemande. Initialement surnommée Opération Rutter, l’Opération Jubilée, comme connue par la suite, sera une tentative désastreuse d’ouvrir un second front pour soutenir les soviétiques à la suite des attaques de l’Opération Barbarossa en Juin 1941.
Le résultat catastrophique du Raid de Dieppe est prouvé par l’abandon des chars Churchill et d’équipement.

Après l’évacuation de Dunkerque en 1940, peu avant la Bataille d’Angleterre, les forces alliées, composées alors des infanteries britanniques et canadiennes, de volontaires en provenance d’Amérique et des Forces Françaises Libres, visent à mettre en place un assaut particulièrement violent. Travaillant conjointement avec la RAF et la Royal Navy, de nouvelles techniques sont développées pour éviter de répéter les erreurs passées. L’opération Dieppe est prévue par le Vice-Amiral Lord Mountbatten en Juin 1942, sous le nom d’Opération Rutter.

 

Le mauvais temps parmi d’autres facteurs retarderont le raid, si bien que le Field Marshal Montgomery désire son annulation. Les projets sont tout de même déplacés à Août et le nom est changé en Opération Jubilée. Sous la pression du Gouvernement Canadien qui souhaite que ses hommes soient en action, la première force d’attaque sera composée majoritairement la 2ème division d’infanterie canadienne. 5000 Canadiens, 1000 Britanniques, accompagnés par 50 Rangers US, transportés par 237 navires de toutes classes.
 

 

Un Boston Mk.III de la RAF appartenant à l’escadron n°88 prend le pas vers la France pour attaquer les batteries autour de Dieppe.
La RAF envoie 74 escadrons aériens pour le raid sur Dieppe. Cependant la force a été très réduite, de peur d’importantes pertes civiles si un large tapis de bombe doit être mis en place. Une sorte de « hit and run » est adopté pour neutraliser les positions allemandes avec le soutien de la Royal Navy et pour permettre aux unités terrestres de capturer le port et ses alentours.
 

A 4H50 le 19 Août, le raid débute après des mois d’essais infructueux. L'effet de surprise est immédiatement perdu quand les planeurs engagent le combat avec de nombreux petits convois allemands aux alentours de 3h47, ce qui annonce l’échec à venir. La force principale d’assaut s’embourbe dans le chaos dès lors que les chars descendent des barges de débarquement. Des galets sur la plage, autant que des blocs de bêton poussent les chars à l’arrêt puis à l’enlisement, les laissant à la proie des canons anti-char. L’infanterie se montre encore moins glorieuse contre les différentes positions cachées des mitrailleuses. Le désarroi s’aggrave lorsque les navires bloquent toutes vues des objectifs et des zones d’atterrissage pour des fumigènes, des débarquements sont complètements ratés et les forces alliées se retrouvent dans un chaos absolu.

 

Les plages de Dieppe après l’ordre de retraite.

Les chasseurs-bombardiers Hurricane et leur escorte de Spitfire se révèlent peu efficaces contre la Luftwaffe sur son propre terrain. La protection insuffisante fournie par les forces terrestres et la perte de la supériorité aérienne permettent aux Do-217 du KG 2 d’attaquer les navires de la Royal Navy, qui n’arrivaient pas à soutenir un feu constant sur les positions allemandes. Les forces du débarquement, complètement inefficaces se retrouvent piégées, répétant le scénario de Dunkerque deux ans auparavant.

 

A 11H00, l’ordre de retraite est donné. A ce moment la Luftwaffe augmente sa présence et les forces d’infanteries et de blindés sont piégées par un important feu adverse près de leurs positions de départ. A 14H00 l’évacuation est complète et tout le matériel qui peut être récupéré est réembarqué. Plusieurs chars Churchills sont abandonnés, comme de nombreux équipements militaires, laissés à l’endroit même où ils ont été débarqués, certains abandonnés dans le feu de l’action, d’autres sabotés et rendus inutiles.

 

La fin des combats montre la grandeur du désastre de ce raid: 3 367 des 5 000 canadiens ont été gravement blessés, faits prisonniers, ou tués au combat. 275 commandos britanniques ont perdu la vie et la RAF perd 106 avions à cause de la DCA et de la Luftwaffe, qui elle-même perd 48 avions. La Royale Navy comptera 550 morts ou blessés, un destroyer et 33 barges de débarquement perdus. L’armée allemande compte 591 pertes.

 

Les leçons apprises par cette opération influenceront énormément l’Opération Neptune, le jour du débarquement du D-Day qui se tiendra 2 ans plus tard en Normandie avec succès, renversant le cours de la guerre sur le front Ouest.

 


Scott “Smin1080p” Maynard

 

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